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Quand la culpabilité s’invite dans le choix d’un chien

Choisir d’accueillir un chien, c’est choisir d’accueillir un être vivant, pour écrire une histoire unique avec. Cependant, selon l’endroit où l’on décide de le prendre: refuge, association, élevage, les regards se posent différemment. Aujourd’hui, dans une société où les refuges débordent, le choix de l’élevage est souvent jugé, parfois même culpabilisé. Pourtant, derrière chaque décision, il y a une histoire, des raisons, un vécu qui appartient à chacun. J’ai moi aussi été confronté à cette réalité culpabilisante. Aujourd’hui j’ai envie de partager mon expérience, non pas pour convaincre, mais pour ouvrir un espace de réflexion bienveillant. Parce que chaque chemin est unique, et qu’il mérite d’être respecté.

Lorsque j’ai adopté Cloé tout ce que je savais, c’est que je souhaitait avoir un chiot rottweiler femelle. C’était ma toute première chienne, et ce dont j’avais besoin par dessus tout c’est d’être accompagnée dans cette grande étape.

Il y a 18 ans en arrière, on avait pas la même réflexion sur les élevages. Et d’ailleurs je ne me suis pas posé les mêmes questions que je me poserais aujourd’hui. Il me semble même que j’ai trouvé l’élevage de cloclo sur un site comme le bon coin. C’est pour dire à quel point on avait pas cette même réflexion.

Lorsque j’ai pris contact avec Laetitia, le courant est tout de suite passé. On a beaucoup échangé sur les besoins de la race, sur ce que je devais mettre en place, et elle a su me guider à chaque étape. Ce qui fait que Laetitia était une super éleveuse c’est qu’elle est toujours restée présente, nous avons toutes ses années échangés, gardé le contact et ce même après le départ de ma louloute

Quand j’ai décidé d’accueillir Java, ma réflexion était différente de celle que j’avais eu avec Cloé. Je souhaitais me réorienter professionnellement et j’avais comme projet de faire de la médiation par l’animal. Cloé avait beau être d’une grande douceur, il n’en est pas moins qu’elle était un rottweiler et qu’elle pouvait être impressionnante pour ce type d’accompagnement.

J’ai longuement hésité entre un border collie et un golden retriever, et c’est naturellement que je me suis tournée vers Virginie, ma vétérinaire qui a su m’accompagner dans la concrétisation de ce projet: quelle race correspondait le plus ma mon projet professionnel, à ma vie de famille, à mon quotidien… Mais il y a eu aussi une autre réflexion: celle de prendre un deuxième « gros » chien. Il fallait réfléchir à l’organisation du quotidien, les week end, les vacances, les frais supplémentaires comme le vétérinaire ou les croquettes…

J’ai trouvé un élevage pas très loin de chez moi. Mon éleveuse, Christelle a été une vraie ressource: elle m’accompagnée, conseillée, soutenue. Même plus tard, quand j’ai eu le projet (avorté) de faire reproduire Java. Et comme pour Cloé ce lien ne s’est jamais rompu. Aujourd’hui encore, nous sommes en contact.

Quand j’ai choisi Pep’s, Cloé venait de partir. Depuis longtemps j’avais ce rêve d’avoir un malinois. Reprendre un chien oui mais ma réflexion avait évoluer. Je voulais un malinois, un mâle, mais j’avais aussi conscience des défis de la race. Et tout un tas de questions a commencé à émerger.

J’ai commencer à regarder les élevages, lu les avis, me renseigner un peu plus sur la race, j’ai eu un véritable travail de recherche et de réflexion que je n’avais pas eu pour les filles.

Lorsque j’ai découvert l’élevage de Pep’s j’ai énormément échanger avec l’éleveuse, je lui ai posé toutes mes questions, lui ai fait part de toutes mes incertitudes, ça été de longues heures de réflexions à peser le pour et le contre. Avec Pep’s ce fut une adoption différente dans le sens où j’ai suivi toutes les étapes du processus: l’arrivée de chaleurs, la saillie, la confirmation de gestation, la mise bas et enfin le choix… Là encore Déborah a été présente et à su nous guider et nous dire quel profil correspondait à notre style de vie.

Malgré les défis que j’ai pu rencontrer avec Pep’s, Déborah a toujours été présente pour m’écouter, me conseiller, me guider.

Pep’s c’est aussi le chien qui a fait que je suis devenue coach canin. Mon métier m’a amené à tous un tas de réflexion et une réalité nouvelle que je n’avais pas encore côtoyé jusqu’à présent: la culpabilité. Pourquoi moi coach canin j’ai fais le choix de l’élevage? Là où la société et le regard que l’on porte sur le chien vous crie « adoptez en refuge »

Aujourd’hui, on entend beaucoup de discours qui culpabilisent ceux qui choisissent d’aller en élevage. Pourtant, il ne faut pas tout mélanger. Les refuges sont pleins, oui, mais pas à cause des éleveurs sérieux que j’ai rencontrés. La responsabilité revient plus à ceux qui voient le chien comme une marchandise, et qui se moquent totalement de son avenir.

Un bon éleveur, lui, prend le temps de nous conseiller, de nous guider, et préfère reprendre un chien pour le replacer plutôt que de le laisser finir dans un refuge.

Adopter en refuge, c’est une belle démarche: c’est accueillir un chien avec son histoire, son passé, ses forces et ses fragilités.

Au fond, je pense que chacun doit être libre de son choix, sans jugement. Le plus important, ce n’est pas où l’on adopte son chien, mais la conscience et la réflexion que l’on met dans cette décision. Un chien ne se prend pas juste parce qu’il nous plaît, il se choisit parce qu’il pourra réellement partager notre vie en harmonie, que ce soit en refuge ou en élevage.

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Quand un chiot rejoint la meute: défis et belles surprises

Accueillir un chiot, c’est toujours un mélange d’excitation, de joie et d’appréhension. Mais quand ce chiot ne vient pas seulement partager ce quotidien, qu’il doit aussi rejoindre un chien déjà présent à la maison, l’expérience prend une toute autre dimension. On se demande: Comment va réagir mon chien adulte? Va-t-il accepter ce petit envahisseur? Comment trouver l’équilibre pour que chacun ait sa place?
J’ai eu la chance de vivre cette expérience à deux reprises: d’abord avec Cloé et Java, puis avec Java et Pep’s. Chaque fois ce fut une nouvelle aventure.

Quand j’ai accueilli Java puis plus tard Pep’s, je ne me suis pas noyé dans une montagne de préparatifs. J’ai fais les choses de manière simple sans trop me poser de questions: achat d’une nouvelle laisse, collier, dodo, gamelle… Mais je dirais, un indispensable lorsque l’on accueille un chien.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu en amont une réflexion, mais celle-ci a plus porté sur le choix de la race, le sexe, le caractère, les besoins… que sur son arrivé et la réaction de mes chiennes.

Aujourd’hui, en tant que Coach Canin, on me pose souvent la question: « Comment faire pour que l’arrivée d’un deuxième chien se passe bien, » Et à chaque fois, ma réponse est la même: ne vous compliquez pas la vie. Faites les choses le plus simplement possible. Pour moi, le point essentiel, c’est surtout d’avoir un premier chien stable et équilibré.

Si on prend un deuxième chien pour « régler » un problème, parce que le premier est destructeur, réactif, a des comportements « difficiles »… on prend surtout le risque de s’ajouter des difficultés. Le nouveau chien, chiot ou adulte, peut facilement copier les « défauts » du premier par mimétisme! C’est pourquoi dans ce cas, je conseille toujours de travailler d’abord son chien actuel, de l’aider à trouver un équilibre, avant d’accueillir un nouveau compagnon.

Et si le premier chien est bien dans ses patounes, alors il n’y a pas de raisons de se prendre la tête! L’essentiel est de préparer avec conscience la venue du nouveau chien. Et de se dire que plus on fait simple, plus ça se passe naturellement. C’est en tout cas mon ressenti personnel, basé sur mes expériences.

Je n’ai pas trop le souvenir de la première fois entre Cloé et Java, mais je dirais que les choses se sont faites naturellement.

Pour Pep’s j’ai été plus observatrice car je m’intéressais de plus en plus au comportement canin et à leur mode de communication.

Lorsque nous sommes arrivés avec Pep’s nous l’avons simplement emmené à la maison en libre et nous avons laissé Java découvrir son nouveau petit frère avec curiosité. Nous avons pris le temps de faire découvrir à Pep’s son nouvel environnement, et nous avons laissé nos chiens se découvrir petit à petit. Je dois avoué que les premiers jours Java a ignoré Pep’s malgré ses sollicitations. Ce n’est que le 3ème ou 4ème jours que nous avons vu les premières phases de jeux.

Au final, je n’ai jamais ressenti de stress. J’ai fais confiance à mes chiens, j’étais juste là observatrice du lien qui se créait. Pour moi, la clé reste la simplicité.

Quand Java ou Pep’s sont arrivés je dirais qu’il a simplement fallu trouver un nouvel équilibre à 2 chiens afin que chacun ait sa place.

Je dois avouer que l’arrivée de Pep’s à même été plus facile car je connaissais déjà la vie à deux chiens, même si je n’ai pas le souvenir que cela ait été compliqué entre Cloé et Java.

Bien-sûr un chiot demande plus travail et d’attention, pour autant le chiot a ses phases de repos ce qui permet de passer un temps privilégié avec le chien adulte

Je résumerais en disant que ce qui compte avant tout c’est de savoir équilibrer son temps entre ses chiens et de ne pas délaisser son chien adulte car on a un chiot trop mignon.

En fait accueillir un chiot quand on a déjà un chien ne devrait pas être une prise de tête! Si votre chien adulte est bien dans ses pattes, équilibré, et que vous connaissez bien son caractère alors faites le plus simple possible! Et vous verrez tout se passera bien!

Par contre, si votre chien a des difficulté (réactivité, peur, comportements gênants…), ce n’est pas le chiot qui va régler le problème. Mieux vaut d’abord travailler avec lui avant d’agrandir la meute

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Vieillir avec son chien: une histoire d’amour qui change de rythme

Ces derniers mois, ma chienne Java me rappelle chaque jour que le temps passe. Ses pas sont plus lents, elle peine à se relever, son regard est de plus en plus fatigué… et pourtant, son envie d’être à mes côtés est intact. Vieillir avec son chien, c’est accepter ces changements et faire face à une nouvelle réalité qui nous bouleverse autant qu’elle nous rapproche.

Avec Cloé, ma première chienne, j’ai vu peu à peu apparaître les signes de l’âge: le masque blanc sur son museau, la démarche plus raide, l’arthrose, les petites fatigues du quotidien…

A vrai dire, à cette époque, je crois que j’étais dans une forme de déni. Bien sûr, je voyait que ça changeait… Je voyais que ma chienne était moins vive, plus fatiguée, mais je refusais de l’admettre. C’est comme si fermer les yeux, refuser de voir, allait simplement arrêter le temps.

Je dois avouer que je ne me suis jamais préparer à son départ, ni même à la vie sans elle. Alors peut-on vraiment être prêt? Je ne pense pas, mais tout du moins on peut accepter l’idée, amorcer un cheminement intérieur pour se préparer à l’inévitable.

Avec Java c’est différent. J’ai déjà vécu cette expérience une première fois. Aujourd’hui je peut dire que je regarde les choses avec plus de lucidité, mais une lucidité douloureuse.

Je vois son corps qui fatigue, ou ce qu’elle ne peut plus faire, et j’essaie d’adapter son quotidien au maximum pour lui offrir la meilleure qualité de vie possible. Mais ce qui reste indéniable c’est que le temps passe, ce temps qui file et contre lequel je ne peux rien.

Je suis en constante montagne russe émotionnelle, parce que vivre avec un chien vieillissant c’est vivre dans un entre deux. C’est parfois lire dans son regard et sa posture comme un sorte de « j’en peux plus », et puis l’instant d’après c’est l’étincelle, la joie de vivre, l’envie de partager un moment ensemble

Avec Java, tout est question d’équilibre. Depuis son diagnostic d’hypothyroïdie, son quotidien est rythmé par son traitement matin et soir. C’est devenu un réflexe, presqu’un rituel, comme une façon de prendre soin d’elle chaque jour.

Mais il y a aussi l’arthrose qui s’installe de plus en plus. Et là encore ce sont des petites habitudes qui changent. Aujourd’hui, son corps ne lui permet plus de sauter seule dans le coffre, alors elle pose ses pattes à l’arrière et nous l’aidons pour le reste. Ce geste est devenu une nouvelle routine, un réflexe supplémentaire, un geste du quotidien.

Nos vacances de cet été m’ont aussi montré que certaines choses changent. La voiture est devenue difficile, le longs trajets fatiguant… Alors on s’adapte: moins de déplacements, peut-être moins de vacances, mais toujours le même objectif continuer de profiter de notre Java.

Les sorties aussi évoluent. Fini les longues balades, place à des plus petites promenades plus adaptées à son nouveau rythme. Je ne veux pas la mettre « sous cloche », alors j’adapte du mieux que je peux

Et puis, il y a l’accompagnement médical: un doute, une fatigue inhabituelle, une inquiétude et toujours cette même angoisse lorsque je vais voir mon vétérinaire

Je ne vois pas ses ajustements comme une contrainte. Pour moi, cela fait partie de l’histoire que l’on écrit ensemble. Après toutes ses belles années passées ensembles, tous ses merveilleux souvenirs, aujourd’hui c’est à moi de l’accompagner dans ce nouveau quotidien. Souvent je me sens impuissante, parfois complètement folle mais dans ce tourbillon émotionnel il reste ces petits bonheurs simples du quotidien: sa tête posé sur moi, un câlin volé, un regard…

Avec un chien qui vieillit, les journées ne se ressemblent pas.

Il y a des jours où Java a encore cette petite énergie qui me rassure, où je la sens bien et où, du coup, moi aussi je me sens bien. Et puis il y a d’autres jours où elle paraît plus fatiguée, et là, je me sens emportée avec elle, pleine de doutes et de questions

En vérité c’est les montagnes russes émotionnelles. J’essaie tant bien que mal d’accepter que les choses changent, de vivre au jour le jour et de profiter des instants où elle va bien.

Ce qui est le plus difficile, c’est d’en parler. Souvent, je me sens incomprise, comme si mes émotions étaient minimisées. Pourtant, l’état de Java a un impact direct sur le mien. Je n’attend pas qu’on me dise « ça va aller », mais juste que l’on accueil mes émotions telles quelles sont et telles que je les ressent.

Chaque jour, je prend encore plus conscience du temp qui passe et du besoin de savourer chaque instant avec Java. Je ressens ce besoin de me créer des souvenirs, comme lors du salon animalier où j’ai voulu faire des photos avec elle, presque pour figer tout ce que nous avons partagé.

Quand j’ai découvert les clichés, les larmes m’ont envahie. A ce moment là c’est tout un tas d’émotions qui m’ont traversée, que je ne saurais décrire. C’était tellement important pour moi, comme si chaque photo venait mettre en lumière notre histoire et tout l’amour que l’on se porte.

Régulièrement, nous allons en balade, à son rythme. Ce n’est pas la durée qui compte, mais juste de passer un moment ensemble. Je prend aussi soin d’elle différemment: je me suis mise en quête de la toiletter, d’enlever toutes ses bourres de poils. Pourquoi? Je ne saurais le dire un besoin en moi

Ce qui est fou, c’est que Java aussi ressent ce besoin. C’est comme si, ensemble, on s’était créé une petite bulle contre ce temps qui passe.

Je ne sais pas combien de temps il nous reste, mais je sais que chaque regard, chaque balade, chaque photo compte. Ce chemin avec Java me rappelle une chose essentielle: nos chiens nous apprennent la valeur de l’instant présent

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Education canine

Pep’s & Moi : un Centre pensé pour grandir avec son chien

Ce que je voulais créer avec Pep’s & Moi c’est un endroit où l’on se sent bien avec son chien. Un lieu de partage de rencontres et de complicité sans pression, juste avec plaisir

Tout à commencer dans une association d’éducation canine, où j’ai découvert le plaisir d’accompagner les maîtres et leurs chiens. J’y ai appris énormément et j’ai eu la chance de donner mes premiers cours collectifs.

En parallèle, Pep’s m’a beaucoup challengée: sensibilité, réactivité, frustrations… il m’a poussé à chercher, à me former et à voir l’éducation canine autrement.

Puis la vie a fait son œuvre. Quand l’association a fermé ses portes en 2022, je venais tout juste de terminer ma formation d’éducatrice canin. C’était un signe! Et c’est comme ça que j’ai lancé Pep’s & Moi, un centre canin familial et bienveillant, pensé pour partager, progresser et s’amuser avec son chien

Au centre canin, toutes les activités on un point commun: elles travaillent la socialisation.

  • En cours collectifs, on apprend à gérer les croisements, à supporter la frustration de ne pas aller voir un autre chien, à progresser ensemble dans un cadre vivant
  • En Récr’ à Pep’s, les chiens découvrent la liberté dans un espace sécurisé, pour courir, jouer ou simplement observer
  • En agility fun, même si le but est de franchir des obstacles, les chiens évoluent côte à côte, apprennent à patienter, à se concentrer malgré les copains…
  • En balade sereine, marcher en petit groupe permet de travailler le calme, le rappel et les « bons comportements » en situation réelles

Mais la socialisation ce n’est pas seulement entre chiens. C’est aussi:

  • Apprendre à être à l’aise avec les humains
  • Respecter les signaux que l’autre envoie (un chien qui n’a pas envie d’être caressé, un congénère qui préfère garder ses distances…)
  • Et pour les maîtres, apprendre à lire et respecter le langage canin

Ici, on ne force pas les rencontres on apprend à dire bonjour… mais aussi à dire non

Parce qu’un chien bien socialisé c’est un chien qui sait bien communiquer, qui sait d’adapter et qui gagne en sérénité

Je suis convaincue qu’apprendre avec son chien ne s’arrête jamais. Bien sûr, il y a les bases indispensables: le rappel, la marche en laisse, le assis…

Mais une fois ces fondamentaux acquis, ce n’est pas la fin du chemin, c’est au contraire le débit d’une nouvelle aventure!

Ce que je souhaite montrer à travers mes cours et mes activités, c’est que l’on peut continuer d’apprendre toute la vie avec son chien. Chaque situation du quotidien peut devenir une occasion d’éducation, d’apprentissage et de jeu: apprendre à rapporter un objet, ranger ses jouets, aller chercher le courrier, apporter sa laisse… Tout cela n’est pas seulement utile, c’est aussi une façon d’impliquer son chien dans la vie de famille et de renforcer la complicité

Au Centre Canin, l’éducation n’est pas figée, elle évolue avec vous, avec votre chien et votre quotidien. Parce qu’au fond, il n’y a pas de limite à ce que l’on peut apprendre ensemble.

Au Centre Canin, même la météo ne nous arrête pas! Grâce au bâtiment couvert, les séances continuent qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse nuit. Le bâtiment est bien plus qu’un simple abri. Il permet de travailler dans de bonnes conditions, sans stress ni inconfort, pour votre chien comme pour vous.

C’est un lieu pensé pour garder le rythme, progresser toute l’année et profiter d’une ambiance conviviale, quelque soit la météo. Eté comme hiver, vous êtes assuré de trouver un espace adapté, lumineux, chaleureux, où la complicité avec votre chien chien reste au centre de tout.

Au delà des cours et des séances éducatives, Pep’s & Moi c’est aussi des séances festives qui rassemblent. Arbre de noël, galette des rois, Kerm’woof et bien d’autres encore. Chaque évènement est pensé pour partager un temps différent avec son chien.

Ces rendez vous permettent de se retrouver d’échanger, de rire, de voir les chiens progresser… mais surtout de créer des souvenirs. On vient simplement profiter d’un moment complice avec son chien et d’autres propriétaires.

Ces temps festifs ouvrent les portes à de nouvelles amitiés canines et humaines, montrent aux familles l’évolution de votre compagnon, et rappellent que l’éducation canine, ce n’est pas seulement apprendre des ordres… C’est aussi partager la joie d’être ensemble

Avec les chiens, il n’y a pas de fin, seulement des étapes. Et si l’on accepte d’apprendre d’eux, ils ont mille choses à nous transmettre

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Education canine Mon Histoire

Comment ma vie avec mes chiens m’a menée à créer Pep’s & Moi

On dit souvent que les chiens changent notre vie. Pour moi ce n’est pas une phrase toute faite. Cloé m’a donné le goût de l’éducation canine, Java m’a appris la puissance du lien humain-animal, et Pep’s m’a montré le courage de réinventer ma vie professionnelle. Grâce à eux Pep’s & Moi est né.

Tout a commencé à mes 21 ans, avec ma première chienne, Cloé, une Rottweiler. Avec elle, j’ai découvert l’éducation canine, l’obéissance, un peu de mordant, et surtout le plaisir d’apprendre et de progresser ensemble.

Je l’emmenais partout, je partageais tout avec elle. Elle n’était pas « parfaite » au sens éducatif du terme, mais elle représentait pour moi la perfection et surtout ce lien unique entre un chien et son humain.

Avec elle j’ai compris à quel point un chien pouvait changer et marquer une vie

En 2014, Java, ma Golden Retriever est entrée dans ma vie. À cette époque, je travaillais comme monitrice éducatrice auprès d’enfants polyhandicapés. Même si j’aimais mon métier, il me manquait quelque chose. C’est là que la médiation animale s’est imposée à moi.

J’ai choisi Java avec l’aide de ma vétérinaire, me suis formée à la médiation par l’animal, et nous avons monté ma première auto-entreprise « Just Once Upon A Time Médiation Animale ». Pendant deux ans, nous avons accompagné des personnes âgées, des enfants en situation de handicap, des personnes fragilisées. Voir l’impact de Java, un sourire retrouvé, une angoisse apaisée, une envie de communiquer, a été une expérience incroyable.

J’ai adoré voir à quel point sa présence pouvait apaiser, motiver ou encore déclencher des émotions.

Même si l’expérience s’est arrêtée faute d’expérience dans la gestion d’entreprise, elle a semé une graine en moi.

En 2019, après le départ de Cloé, j’ai décidé de réaliser mon rêve: adopter un malinois. C’est ainsi que Pep’s a rejoint ma vie.

Mon rêve de Malinois n’a pas toujours été idyllique. Il m’a complètement remise en question. Sa sensibilité, sa réactivité en laisse, ses difficultés avec certains congénères, sa prédation…

J’ai dû revoir ma vision de l’éducation canine. J’ai passé des heures à lire, à me former, à comprendre son comportement, mais aussi à m’ajuster moi-même. Pep’s m’a obligée à évoluer, à me remettre en question, à chercher des solutions. C’était difficile, parfois décourageant, mais c’est grâce à lui que j’ai appris le plus.

La même année, j’ai intégré une association d’éducation canine. J’avais envie de m’investir, d’apprendre. Le président de l’association m’a fait confiance, et très vite, il m’a appris à encadrer des cours collectifs, à accompagner des binômes maître-chien. Grâce à Pep’s et à cette expérience, je me suis construite peu à peu en tant qu’éducatrice.

En 2020, pendant la crise sanitaire, j’étais éducatrice spécialisée. C’est à ce moment la que le déclic est arrivé et où je me suis dis que je passais à côté de ma vie.

J’ai réalisé que je n’étais que pleinement heureuse que sur le terrain auprès des chiens et des gens. C’est à ce moment là que j’ai décidé de me former officiellement à l’éducation et au comportement canin.

Ca n’a pas été facile: repartir de zéro, se lancer avec toutes les incertitudes. Mais je savais que le chemin que je décidais de prendre était le bon.

En février 2022, j’ai créé mon auto-entreprise, Pep’s & Moi. Je voulais une date symbolique : le 14 février, la fête de l’amour, pour célébrer cette relation unique entre un Homme et son chien. Je continuais en parallèle mon rôle de vice-présidente dans l’association d’éducation canine.

En juillet 2022, l’association a fermé ses portes. Un hasard ? Peut-être. Mais surtout, une chance, une opportunité d’écrire ma propre histoire: celle de Pep’s & Moi.

Bien sûr, les débuts n’ont pas été simples. Au-delà de donner des cours, il fallait apprendre à gérer une entreprise, prendre confiance en moi, affronter le syndrome de l’imposteur. Comment conseiller d’autres maîtres quand mon propre chien n’était pas « parfait » ? Mais au fil du temps, j’ai compris que c’était justement ma force : avoir traversé ces difficultés me permet aujourd’hui de mieux accompagner les autres.

Pep’s & Moi, continue de grandir, au fil des années et des rencontres. Chaque maître, chaque chien écrit une nouvelle page de cette histoire.

Et finalement je me rend compte que Cloé, Java & Pep’s ont été et sont bien plus que des compagnons: ils ont été mes guides, mes professeurs et les véritables fondateurs de Pep’s & Moi